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Comment écrire une histoire ?

Tutoriel pour écrire des histoires érotiques

Charte de publication Erotikadi

L’évaluation minu­tieuse de chaque texte que nous rece­vons est une étape cru­ciale, et nous insis­tons sur le res­pect strict des lignes direc­trices en matière de conte­nu. Avant de débu­ter l’é­cri­ture d’un texte, il est impé­ra­tif de prendre connais­sance de la charte du site. Nous pré­fé­rons évi­ter de devoir refu­ser des his­toires après que les auteurs y ont consa­cré un temps consi­dé­rable.

Il est essen­tiel de lire atten­ti­ve­ment la charte du site avant de com­men­cer à rédi­ger.

Il convient de noter que la charte repose sur les choix édi­to­riaux de notre équipe et ne fait pas l’ob­jet de débats ni de négo­cia­tions. Puisque nous opé­rons sur une pla­te­forme lit­té­raire, les limites légales en matière de conte­nu sont rela­ti­ve­ment flexibles en France, même en ce qui concerne les des­crip­tions de meurtres et d’actes bar­bares. Cependant, nous avons éta­bli nos propres direc­tives et seuls les auteurs qui les acceptent peuvent publier ici.

Quel temps pour raconter votre histoire ?

Maintenir la cohé­rence nar­ra­tive est cru­cial lors de la rédac­tion d’un récit, qui alterne géné­ra­le­ment entre pas­sages nar­ra­tifs et dia­logues.

Vous avez le choix d’opter pour une nar­ra­tion au pré­sent ou au pas­sé, en fonc­tion de vos pré­fé­rences.

Le pré­sent per­met de racon­ter l’his­toire au fur et à mesure des évé­ne­ments, offrant une immer­sion aux lec­teurs. En revanche, le pas­sé est employé pour rela­ter une his­toire déjà vécue, un sou­ve­nir. Toutefois, une fois le choix effec­tué, il est pri­mor­dial de main­te­nir la même struc­ture tout au long du texte.

Utilisation du présent

L’utilisation du pré­sent est cou­rante et offre une maî­trise aisée de la conju­gai­son.

Il est tou­te­fois fré­quent que des auteurs passent sans rai­son valable à d’autres temps (pas­sé simple, impar­fait, pas­sé com­po­sé), alors que le pré­sent suf­fit dans la majo­ri­té des cas.

Par exemple, il arrive qu’un pas­sage au pas­sé simple soit uti­li­sé de manière inap­pro­priée, comme « tré­bu­cha » au lieu de « tré­buche ». Pour assu­rer la cohé­rence, il est conseillé de main­te­nir l’u­ti­li­sa­tion du pré­sent pour tous les verbes.

Choix du passé

Le choix entre le pas­sé simple et l’im­par­fait peut par­fois sem­bler com­plexe, mais il repose sur la nature de l’ac­tion.

Le pas­sé simple indique une action ins­tan­ta­née, tan­dis que l’im­par­fait marque une action pro­lon­gée.

Un truc utile consiste à uti­li­ser la locu­tion « Pendant que » en début de phrase pour déter­mi­ner si l’u­ti­li­sa­tion du pas­sé simple ou de l’im­par­fait est appro­priée.

Par exemple, « Pendant qu’il tint son verre » sonne faux, tan­dis que « Pendant qu’il tenait son verre » est cor­rect.

Attention aux conjugaisons

Il est impor­tant de maî­tri­ser la conju­gai­son du pas­sé simple, qui peut par­fois être mal employée. Notamment, le pas­sé simple des verbes du pre­mier groupe à la pre­mière per­sonne du sin­gu­lier se ter­mine en « -ai ». Par exemple, « Je cares­sai son ventre et la regar­dai s’en­dor­mir » est cor­rect, tan­dis que « je cares­sa » ou « je cares­sais » sont incor­rects.

Le passé composé

Le pas­sé com­po­sé est géné­ra­le­ment pré­fé­rable à l’o­ral, comme dans les dia­logues. Cependant, il est conseillé de l’é­vi­ter dans les par­ties nar­ra­tives.

Il est sur­tout utile lors d’une nar­ra­tion au pré­sent pour évo­quer un évé­ne­ment pas­sé, par exemple, « Ils se pro­mènent le long de la plage, les vagues cares­sant dou­ce­ment leurs pieds. Marie tourne son regard vers lui et lui demande sou­dai­ne­ment s’il a déjà visi­té cet endroit aupa­ra­vant. ».

Comment débuter votre histoire ?

Bien introduire les personnages

Certains auteurs ont ten­dance à intro­duire leurs his­toires en dres­sant une liste des per­son­nages.

Cette pra­tique consiste par­fois en une pré­sen­ta­tion rapide avant de démar­rer l’ac­tion, ou en un rap­pel des per­son­nages appa­rus dans les cha­pitres pré­cé­dents.

Cependant, cela doit être évi­té.

Au lieu de cela, il est recom­man­dé d’intro­duire les per­son­nages de manière sub­tile et fluide. Les per­son­nages peuvent être pro­gres­si­ve­ment pré­sen­tés au fur et à mesure de leur entrée dans le récit, avec des détails ajou­tés au fil de l’his­toire pour une meilleure immer­sion du lec­teur.

Les premières lignes de votre histoire

Il existe plu­sieurs façons cap­ti­vantes de com­men­cer une his­toire :

Par une action :

Plongez le lec­teur direc­te­ment au cœur de l’ac­tion, per­met­tant ain­si de pré­sen­ter les per­son­nages et le contexte. Par exemple, en uti­li­sant un dia­logue qui révèle des élé­ments impor­tants dès le départ.

Par une époque :

Dans un contexte his­to­rique, décrire l’é­poque où se déroule l’ac­tion peut créer un cadre enga­geant. Évitez les décla­ra­tions expli­cites comme

« Cette his­toire se déroule dans les années 1500. »,

et pré­fé­rez une approche sub­tile :

« Revêtue d’une robe bro­dée et coif­fée d’un cha­peau à larges bords, Isabelle pro­fi­tait plei­ne­ment de l’ins­tant. Tenant déli­ca­te­ment un manus­crit enlu­mi­né dans sa main, elle se lais­sait ber­cer par la mélo­die d’un luth, répé­tant les vers d’une bal­lade pour la cin­quième fois en cette jour­née. »

Autour d’un thème cen­tral :

Mettre en avant un thème cen­tral, une ques­tion ou une quête que les per­son­nages devront résoudre peut être un excellent moyen de cap­ti­ver l’at­ten­tion dès le début.

Autour d’un lieu :

Décrire l’en­vi­ron­ne­ment où se déroule la scène ini­tiale per­met au lec­teur de s’im­mer­ger immé­dia­te­ment dans le décor.

Il existe de nom­breuses manières de débu­ter un récit de manière enga­geante. La clé est de faire preuve de sub­ti­li­té et d’in­tro­duire les élé­ments pro­gres­si­ve­ment pour cap­ti­ver l’in­té­rêt du lec­teur dès les pre­mières lignes.

Utilisation des points de suspension

Les points de sus­pen­sion, sou­vent employés pour lais­ser des actions en sus­pens, peuvent lais­ser le lec­teur ima­gi­ner ce qui se cache der­rière, ce qui est par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sant pour une his­toire éro­tique car cha­cun est ain­si libre d’imaginer, à sa conve­nance, la suite.

Cependant, il est impor­tant de ne pas en abu­ser. Trop de points de sus­pen­sion laissent trop de choses à l’i­ma­gi­na­tion du lec­teur. En tant qu’au­teur, il est essen­tiel d’être pré­cis pour gui­der le lec­teur vers l’i­mage que vous sou­hai­tez créer men­ta­le­ment.

Dans la plu­part des situa­tions, il est pré­fé­rable d’u­ti­li­ser un simple point ou une vir­gule à la place des points de sus­pen­sion.

Par exemple, au lieu de : “Marc enten­dit ce qu’elle lui disait… Il ne lui répon­dit pas… alors elle s’énerva…” On pré­fé­re­ra écrire : “Marc enten­dit ce qu’elle lui disait. Il ne lui répon­dit pas, alors, elle s’énerva.

Cependant, il convient de noter que les points de sus­pen­sion peuvent être uti­li­sés de manière appro­priée pour conclure une liste en rem­pla­çant “etc”. L’utilisation des points de sus­pen­sion doit être par­ci­mo­nieuse pour main­te­nir la clar­té du récit.

Utilisation des nombres

L’usage des nombres, qu’ils soient écrits en chiffres ou en toutes lettres, peut sou­le­ver des inter­ro­ga­tions lors de la rédac­tion d’un récit.

La ques­tion de savoir si l’on doit écrire les nombres en chiffres ou en toutes lettres se pose fré­quem­ment. Par exemple, doit-on écrire “Elle les regar­dait tous les 4.” ou “Elle les regar­dait tous les quatre.” ? Quelle option pri­vi­lé­gier ?

Bien qu’il existe des règles spé­ci­fiques en la matière, il est géné­ra­le­ment recom­man­dé d’op­ter pour l’é­cri­ture en toutes lettres lorsque vous avez des doutes. En cas d’in­cer­ti­tude, pré­fé­rez écrire vos nombres en toutes lettres.

Les règles rela­tives à l’é­cri­ture des nombres peuvent être com­plexes, mais pour sim­pli­fier, voi­ci une règle qui fonc­tionne dans la plu­part des cas : pour expri­mer une heure (comme “Il est 8 heures”), une adresse (comme “17 ave­nue des pom­miers”), ou lorsque les nombres ont plus d’un chiffre (10 et plus), vous pou­vez uti­li­ser les chiffres ; sinon, optez pour l’é­cri­ture en lettres. Par consé­quent, l’ex­pres­sion cor­recte est “tous les quetre”, car elle implique un nombre infé­rieur à 10.

Voici quelques exemples cor­rec­te­ment rédi­gés pour illus­trer cette règle :

  • Ils virent cinq femmes.
  • Il était déjà 5 heures du matin.
  • Elle prit soin de comp­ter ses amants et arri­va à un total de 10 hommes.

Comment réussir ses dialogues

Lors de la rédac­tion d’un récit, il est fré­quent de ren­con­trer des pro­blèmes liés à la pré­sen­ta­tion des dia­logues, une com­po­sante essen­tielle du texte. Cependant, la mise en forme de ces dia­logues peut être com­plexe et sou­vent mal inter­pré­tée. Les règles qui les régissent sont plus nuan­cées qu’on ne le croit, avec même des varia­tions.

Guillemets ou tirets

De nom­breux auteurs encadrent leurs dia­logues de guille­mets, soit en les pla­çant ligne par ligne : « Comment vas-tu ? » « Bien et toi ? » « Tu m’en vois heu­reux ! » ou de manière grou­pée : « Comment vas-tu ? — Bien et toi ?! — Tu m’en vois heu­reux ! »

Cela peut être accep­table en théo­rie, mais cette pra­tique est moins cou­rante dans l’é­di­tion. Privilégiez plu­tôt l’u­ti­li­sa­tion des tirets sans guille­mets :

— Comment vas-tu ?
— Bien et toi !
— Tu m’en vois heu­reux !

Évitez les guille­mets pour les dia­logues et pri­vi­lé­giez les tirets.

Dialogues dans les par­ties nar­ra­tives

Il peut arri­ver de trou­ver des textes comme celui-ci : Clara le prit dans ses bras et lui annon­ça « Je suis enceinte ! »

Il est géné­ra­le­ment pré­fé­rable de sépa­rer les dia­logues des par­ties nar­ra­tives. Il vaut mieux écrire : Clara le prit dans ses bras et lui annon­ça :

— Je suis enceinte !

Isoler les dia­logues des par­ties nar­ra­tives est une bonne pra­tique.

Tiret cadra­tin

Contrairement aux idées reçues, il existe dif­fé­rents types de tirets, mais en ce qui concerne les dia­logues, le « tiret cadra­tin », un tiret long, est pré­co­ni­sé. Pas de panique !

Sur Erotikadi, il vous suf­fit de mettre 3tirets courts d’af­fi­lé (tiret du 6) et ils seront rem­pla­cés par un tiret cadra­tin.

Les incises

Les incises, telles que « annon­ça-il », « répon­dit-elle », appa­raissent sou­vent à la fin des lignes de dia­logue.

Utilisez-les avec par­ci­mo­nie :

  • Évitez de les mettre à chaque ligne de dia­logue.
  • Utilisez-les uni­que­ment lorsque c’est néces­saire pour la clar­té.

L’utilisation d’in­cises comme « dit-il » doit être limi­tée.

Cohérence de temps

Les incises des dia­logues doivent être cohé­rentes avec le temps de la nar­ra­tion. Utilisez le même temps (pré­sent ou pas­sé simple) pour les incises que celui uti­li­sé pour le récit.

Virgule ? Point ? Majuscule ?

Lorsqu’une phrase de dia­logue se ter­mine par un point, ajou­tez une vir­gule avant l’in­cise et pla­cez le tout avant le point :

Je n’en peux plus d’at­tendre, dit-il.

Si la phrase se ter­mine par un autre type de point (point d’in­ter­ro­ga­tion, point d’ex­cla­ma­tion, sus­pen­sion), pla­cez l’in­cise après le point, sans vir­gule :

— Qui êtes-vous ? deman­da-t-il.

La majus­cule est obli­ga­toire au début d’un dia­logue, tout comme le point à la fin.

Présentation

Pour aérer vos dia­logues, insé­rez une ligne vide entre la fin d’un dia­logue et le pas­sage nar­ra­tif qui suit. Vous pou­vez éga­le­ment sau­ter une ligne avant la pre­mière phrase d’un dia­logue. Ne sau­tez cepen­dant pas une ligne entre chaque phrase d’un dia­logue.

Italique

Évitez d’u­ti­li­ser l’i­ta­lique pour les dia­logues, à moins qu’il s’a­gisse de pen­sées inté­rieures d’un per­son­nage.

En res­pec­tant ces recom­man­da­tions, vous par­vien­drez à pré­sen­ter vos dia­logues de manière claire et cohé­rente dans vos récits.

Smiley et abréviations

Aujourd’hui, les écrans sont jon­chés de smi­leys tels que “lol”, “mdr”, “ptdr”, “tkt”, véhi­cu­lant l’es­prit de l’é­poque. Dans les SMS, cour­riels, tweets, etc., cela ne pose pas de pro­blème. Cependant, dans un récit, ces élé­ments sont à pros­crire.

Ainsi, nous reje­tons les exemples sui­vants :

  • “Elle lui apprit qu’elle avait un amant lol.”
  • “Il pou­vait tout lui faire faire ! ;-)”
  • “Elle ne pou­vait plus s’ar­rê­ter de vibrer. mdr.”

L’unique uti­li­sa­tion légi­time des smi­leys se res­treint au conte­nu d’un SMS qui seraient retrans­crits dans une his­toire. En dehors de cette sphère, les smi­leys, les “lol” et les “mdr” sont à évi­ter.

Abréviations

Parfois, nous rece­vons des textes où les auteurs usent d’a­bré­via­tions. Certaines d’entre elles concernent des uni­tés de mesure :

  • Ils par­cou­rurent 30 km.
  • Sa verge mesu­rait 20 cm.

Selon la règle, le sym­bole d’u­ni­té est abré­gé si le nombre l’est éga­le­ment, et écrit en toutes lettres si le nombre l’est aus­si. Ainsi, “30 km” ou “trente kilo­mètres” sont valables, mais “trente km” ne l’est pas. En cas de doute, il est conseillé d’é­crire les uni­tés en toutes lettres.

Par ailleurs, cer­taines abré­via­tions ont gagné en popu­la­ri­té, par exemple :

  • Elle lui don­na rdv pour le same­di sui­vant.
  • C’était la 1ère fois qu’il cou­chait avec une fille !.

Ces abré­via­tions ne sont pas accep­tées. Opter pour l’é­cri­ture com­plète de “ren­dez-vous” ou “pre­mière” ne requiert que peu d’ef­fort, et le résul­tat est bien plus agréable pour le lec­teur. Ainsi, aban­don­nez les abré­via­tions qui ne se rap­portent pas aux uni­tés de mesure.

En res­pec­tant ces quelques règles, vous vous assu­re­rez que vos his­toires soient vali­dées et vous ren­drez leur lec­ture bien plus agréable … A vous de jouer !

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